Michel Delpech : L’album « Comme vous » chapitre 4

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Merci à tous les lecteurs de suivre cette saga avec passion. Chacune de vos lectures est un hommage rendu à ce bel auteur-interprète qu’était Michel Delpech.

Ce chapitre est consacré à la suite des enregistrements en studio.

Michel Delpech: l’album « Comme vous » :

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Chapitre 4 

Le studio Acousti est devenue notre seconde maison. On s’y sent bien. Si l’on pouvait ne pas en sortir du tout, ne plus avoir de contacts avec le monde extérieur le temps de l’enregistrement, nous le ferions volontiers.

Les rythmiques ont été enregistrées, il nous reste à peaufiner tout ça, ajouter quelques instruments complémentaires, en enlever d’autres.

Pour schématiser, je dirais qu’il y a avait deux équipes pour l’enregistrement des rythmiques.

La première, citée dans le chapitre 3, avec David Maurin (batterie), Alain Kohn (basse), Bertrand Belin et Eric Sauviat (guitares).

Michel Delpech : L’album « Comme vous » chapitre 3

La seconde équipe était composée de Denis Benarrosh (batterie), Bernard Paganotti (Basse), Gérard Bikialo( Claviers) et toujours Eric Sauviat pour les guitares… L’équipe «  Cabrel » au complet.

Evidemment, les deux équipes se sont mélangées sur certains titres. On retrouvait Gérard Bikialo, Bertrand Belin et David Maurin ensemble par exemple.

J’avais travaillé en amont et dispatché les musiciens  selon mes envies, mon feeling par rapport à ce que j’entendais comme réalisation finale. J’avais soumis tout cela à Michel qui me faisait une confiance absolue dans ce domaine.

Les instruments additionnels :

Une fois que les rythmiques sont posées sur la bande, en général –  deux guitares, une batterie , une basse, au besoin de la chanson un orgue Hammond ou un piano, et la voix témoin – nous avons parfois, voire souvent besoin d’instruments additionnels.

Ils s’ajoutent sur la bande. les premiers à s’y coller sont les musiciens qui ont joué les rythmiques, puisqu’ils sont présents au studio avec leur matériel.

La plupart du temps nous avons ajouté des guitares… Par exemple, Eric Sauviat et Bertrand Belin jouant chacun une guitare acoustique pendant l’enregistrement des rythmiques , repassent ensuite en cabine avec une guitare différente pour l’enregistrer seule.

C’était un festival de guitares de toutes sortes.

Sur cet album, Eric Sauviat joue de la folk Gibson ou Martin, , de la guitare électrique Gibson 6 cordes et Telecaster 12 cordes et 6 cordes, de la mandoline, du Dobro et même du « Guitorgan » , cet instrument incroyable dont j’étais fan (via les albums produits par le génial Daniel Lanois, célèbre producteur de U2 entre autres ).

Quand Sauviat m’a dit qu’il avait ramené un « guitorgan » du Canada  j’ai immédiatement sauté sur l’occasion.

Voilà à quoi ça ressemble:

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C’est une guitare électrique avec des capteurs sur le manche qui jouent des sons d’orgue suivant la position des doigts et les réglages (petites tirettes sur la caisse) que l’on a effectué. Deux entrées  pour le branchement puisque c’est en fait deux instruments en un.

C’est assez dur à régler, ça sonne un peu fausset, mais qu’est ce que c’est bon!!!!

On retrouvera donc le guitorgan sur Cet homme est seulir?t=laurentfoulon-21&l=am2&o=8&a=B0115J1TDG  et Elle ne passera pas un hiver de plus iciir?t=laurentfoulon-21&l=am2&o=8&a=B0115J3LW8 .

Bertrand Belin a joué pas mal de guitares nylon et folk pendant les rythmiques , et nous a électrisé et régalé les oreilles avec sa Telecaster  et sa Gretsh.

Nous avons passé beaucoup de temps à essayer des bidouillages de guitare, grâce à la magie du sieur Marais (grand fan de Daniel Lanois aussi), nous avons tordu le cou à certains sons pour en créer d’autres, joué avec toutes sortes de micros, d’amplis à lampe, de pédale d’effets, pour trouver parfois un son spécial dont au final on ne gardera qu’une ou deux mesures sur une chanson.

C’est le luxe dans lequel nous étions qui nous a permis de réaliser ça au coeur même du studio.

Tout le monde s’est beaucoup investi physiquement, notamment les deux guitaristes cités plus haut, Christophe Marais (ingé son) et Ludovic Palabaud son excellent assistant.

Nous avions une idée, même floue, même mal expliquée, et ceux là se pliaient en quatre pour essayer de nous satisfaire.

Michel Delpech s’intéressait de loin à ces histoires de son qui pouvaient prendre des heures. Moins passionné que moi par ce genre de choses, il se focalisait plus sur l’après. «Vos histoires de bidouillages de guitares et tout ça, du moment qu’au final ça sonne, moi ça me va… » .

«  Laurent je te fais confiance , si tu me dis que c’est bien dans la chanson, je te suis… »

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Parfois ça na pas marché, et pourtant c’était drôlement bien joué, bien enregistré, bien senti, mais au final « ça ne marchait pas ».

A l’image de la basse sur Dans Chatou qui dortir?t=laurentfoulon-21&l=am2&o=8&a=B010Y2QEJO . On a tout essayé avec Bernard Paganotti ( Paga), basse électrique , acoustique, contrebasse et même un Stick Chapman .

Tony Levin, bassiste emblématique de Peter Gabriel et de King Crimson l’utilise à merveille. Cet instrument est très difficile à maitriser et peu de gens en jouent correctement en France.

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Tony Levin et son instrument fétiche

J’adore le son de cet instrument que l’on n’utilise jamais dans la variété, alors vous pensez bien que quand Paga m’a dit qu’il en avait un …

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Paga et son Stick Chapman sur «  Cet homme est seul »

Il en a essayé des choses Paga sur Dans Chatou qui dortir?t=laurentfoulon-21&l=am2&o=8&a=B010Y2QEJO , des sons différents, des ambiances, tout! On est resté une demi journée sur cette idée là. On a finit par utiliser le Stick sur  Cet homme est seulir?t=laurentfoulon-21&l=am2&o=8&a=B01AMX71TW et c’était parfait.

Même si elles sont omniprésentes au sein de « Comme vous » , les guitares ne sont pas les seuls instruments supplémentaires. Les claviers sont aussi concernés. Celui qui a été choisi pour s’en occuper  est Gérard Bikialo.DSC_0092-300x199

Cet homme là mériterait un chapitre entier.

Gérard accompagne Michel Delpech depuis de nombreuses années, notamment lors de concerts exclusivement « Piano-voix » qu’ils ont mis en place ensemble. Cette affaire qui tourne parfaitement  durera jusqu’en 2013, date à laquelle notre ami commun a appris qu’il était malade.

Je me souviens de la petite réunion chez Tréma dans « mon bureau » prêté gentiment par Régis Talar.

Petit rappel du chapitre 2 : je tiens à réunir en amont tous les participants de l’album pour qu’ils se rencontrent pour certains, se retrouvent pour d’autres, et surtout pour leur expliquer ce que j’attends d’eux.

Lors de cette rencontre collective, je décortique les chansons, fait écouter les quelques maquettes et pré-production dont nous disposons.

A l’écoute, Gérard me dit, avec son humour bien particulier : « Bon, à priori c’est un album de guitaristes, je crois que je n’ai rien à faire ici, mais avant de vous quitter, permettez moi de plaquer trois accords sur ce magnifique piano laqué blanc (piano de jacques Revaux,voir Chap.2 ci -dessous)».

Michel Delpech: L’album « Comme vous » chapitre 2

Bien sur, nous avons tous éclaté de rire, Michel le premier.

Et bien entendu, l’ami Bikialo a eu un rôle déterminant dans cette aventure.

Un pianiste -organiste qui aura assez de talent pour trouver sa juste place parmi le flot de guitares, sans trop en faire, en jouant les notes utiles.

Seul un musicien de grand talent comme lui pouvait réaliser cela. C’est sans doute ce qu’il y a de plus délicat dans la musique. Être présent sans en faire des tonnes.

Pour être vraiment clair, un exemple : le titre Comme vousir?t=laurentfoulon-21&l=am2&o=8&a=B0115J30TC , un festival de guitares. Lors de la séance d’enregistrement, Gérard a décidé de simplement plaquer les accords du piano Steinway sur chaque mesure et plutôt dans les octaves basses, en me disant : « Je crois qu’il ne faut pas faire plus, autrement la chanson risque fort d’être inutilement chargée ».

Evidemment il avait raison, et peut être que sans lui nous aurions fait l’erreur de trop en mettre.

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Quand on réalise un album, les conseils d’un homme de cette valeur sont toujours bons à pendre.

Si vous l’ignorez, sachez quand même que le sieur Bikialo est un immense réalisateur!

Quelques réalisations «  Bikialo » au hasard : L’album A la belle de maiir?t=laurentfoulon-21&l=am2&o=8&a=B00004UGY9 pour Renaud et les albums Sarbacaneir?t=laurentfoulon-21&l=am2&o=8&a=B013CPU21G  , Samedi Soir Sur la Terreir?t=laurentfoulon-21&l=am2&o=8&a=B01N4CBL1X,  Hors Saisonir?t=laurentfoulon-21&l=am2&o=8&a=B002JA1W60 et Les Beaux Degatsir?t=laurentfoulon-21&l=am2&o=8&a=B013CPU2S4 pour Francis Cabrel.

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Ça vous donne une petite idée de l’état d’esprit dans lequel j’étais quand il fallait le « diriger ». Un Gérard Bikialo, comme bien d’autres sur l’album « Comme vous » ne se dirige pas! On parle ensemble et il se dirige tout seul. Il sait ce qu’il faut faire.

Gérard n’est pas un expansif. Plutôt timide et réservé, il est très à l’écoute des autres. Il a une oreille musicale extrêmement fiable et donne son avis quand on lui demande. Il ne s’impose jamais.

Nous avons travaillé ensemble plus tard sur mon propre album que je produisais. Il a encore une fois été une pièce maîtresse de l’histoire, et je regrette bien souvent de ne pas avoir eu l’occasion de co-réaliser quelque disque éventuel avec lui… un jour peut être?

Ci-dessous, une photo de G.Bikialo jouant d’un orgue Hammond B3.

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Le B3 comme on l’appelle couramment est mon instrument préféré. La sonorité de cet orgue me fout des frissons jusque dans la plante des pieds. En studio, quand Gérard joue du B3, je ne suis jamais loin.

Je me rappelle la première prise des rythmiques de «  Petit pays ». J’étais dans la pièce aux côtés des musiciens. Paralysé de plaisir quand les premiers sons sont sortis du Hammond organ. La douceur de ses notes feutrées associées à la puissance sous-jacente de cet instrument m’ont totalement déstabilisé.

Les rythmiques de « Petit pays », c’est juste deux instruments: Un orgue Hammond, une guitare électrique (jouée par Denys Lable, encore un de l’équipe Cabrel) et la voix témoin chantée par le maestro Delpech. Et un Foulon assis dans un coin de la pièce, comme un môme, des grosses larmes de bonheur dans les yeux.

Une seule prise de voix témoin, que l’on gardera comme définitive d’ailleurs. C’était ça aussi Delpech!

Enfin bref, je tenais à vous parler de cet homme discret qu’est Gérard Bikialo. Un type qui ne compte pas ses heures, qui sait rester au studio jusqu’à tard le soir, juste pour écouter le travail de la journée, et au besoin, revenir de lui même sur quelques détails.

Plus qu’un excellent musicien, je dois avouer que Gérard nous a donné un sacré coup de main. Il m’était donc impossible de parler de cet album sans évoquer longuement  ce talentueux  homme de l’ombre.

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Les basses:

Instrument de base rythmique avec la batterie, la basse est le poumon d’une chanson.

Le choix du bassiste revient normalement au batteur. C’est lui qui a besoin d’un bassiste avec lequel il s’entende. Denis Benarrosh devait enregistrer avec Bernard Paganotti. Ils se connaissent et jouent ensemble depuis tellement d’années.

L’autre batteur élu (sur les conseils de Benarrosh lui-même) était David Maurin.

Je lui ai imposé un bassiste , Alain Kohn, un copain qui m’accompagnait sur scène et dont je ne doutais pas du talent.

L’expérience m’a souvent prouvé que le « copinage » , quoi qu’agréable, n’est pas spécialement payant. Et pourtant j’ai osé présenter Alain à Michel Delpech, qui l’a immédiatement adopté, humainement et artistiquement.

Michel avait beaucoup d’affection pour l’ami Alain. Il le gardera d’ailleurs près de lui sur scène et pendant toute la promo.

Je savais la qualité de jeu d’Alain mais je savais aussi qu’il était incapable de lire une grille d’accords. Il jouait absolument tout au feeling. C’est très risqué de faire venir un musicien en studio pour un projet comme celui là, sachant qu’à tout moment on peut avoir besoin de présenter une grille d’accords, ou même de changer la tonalité d’un morceau.

Je voulais tellement qu’Alain soit des nôtres que je suis allé chez lui maintes fois en amont, le faire répéter sur les chansons. Nous avons même travaillé plusieurs tonalités différentes pour être tranquilles. Il a tout appris par coeur!

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En bon professionnels, les autres musiciens ont vite compris qu’Alain manquait d’expérience et qu’il était ultra instinctif mais ils reconnaissaient  son talent. Ils l’ont tous aidé, supporté quand c’était nécessaire. Ils aimaient bien Alain et faisaient vraiment tout pour le mettre à l’aise.

Plus que tout autre encore, c’est Bernard Paganotti qui a été le plus cool avec lui. Jamais avare de bons conseils et de compliments.

Michel ignorait tout ça et c’est tant mieux. Je voulais le préserver de toute angoisse inutile. Il aimait bien Alain, il aimait sa façon de jouer de la basse, c’est tout ce qui comptait.

J’étais ravi pour Alain Kohn mais j’avoue que si c’était à refaire je ne le referai pas.

J’ai retravaillé avec David Maurin quelques années après, sur mes propres enregistrements. je n’ai pas fait la même erreur. Il a eu le choix du bassiste, l’excellent Gilles Michel en l’occurence.

Du côté de ma guitare:

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Je ne tenais pas spécialement à jouer sur Comme Vousir?t=laurentfoulon-21&l=am2&o=8&a=B000E0W3LA .

Quand on est entouré d’autant de talents, pourquoi se mettre en scène?

Seulement, à l’écoute de certains titres il manquait ce « je ne sais quoi de la magie des maquettes ». La petite guitare qui gratouille dans un coin de la chanson, vous voyez? enfin vous l’entendez?

Poussé par Michel qui trouvait ça important, je m’y suis collé, franchement à reculons. Faire un choeur, avec plaisir, mais jouer d’un instrument c’est une autre paire de manches.

Cela dit je ne regrette pas d’avoir utilisé la sublime Telecaster de Sauviat (ou B.Belin je ne sais plus), avec Maître Marais pour me faire un son qui déchire. Je me suis éclaté  comme un gamin au pied du sapin de Noël.

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L’album « Comme vous «  commençait à ressembler à quelque chose d’homogène mais comme disait Michel : «  Les chansons n’avaient pas encore leurs robes du soir ».

Alors des « robes » on en a essayé, jusqu’à trouver « la robe juste ».

Le risque est toujours d’en mettre un peu trop. Nous sommes restés vigilants.

Nous avions la volonté féroce de faire un disque qui ait du sens.

Les créations, paroles et musiques, semblaient homogènes. Il fallait que les arrangements le soient.

Le bilan de chaque fin de journée, c’est à dire le plus souvent au milieu de la nuit, allait dans le bon sens. L’excitation était croissante, les chansons prenaient une belle tournure. Les musiciens donnaient le meilleur d’eux mêmes, les ingé-son que nous emmenions jusqu’au bout de la nuit, aussi.

Ces derniers, Christophe Marais et Ludovic Palabaud, ont parfois dû subir notre irrespect des horaires convenables. Tant que nous avions de l’énergie, nous pouvions écouter le travail de la journée, bien après le départ des musiciens, trouver de nouvelles idées et les mettre en application dès le lendemain matin.

J’ai le souvenir d’avoir souvent pour ne pas dire toujours raccompagné Michel jusqu’au parking pour récupérer sa voiture, vers 3 ou 4h du matin. Nous titubions presque de fatigue mais nous parlions encore et encore des chansons, des instruments, des arrangements, entre deux fous rires…

 

J’étais logé à l’hôtel, tout près du studio, pour être sur le pont vers 10h du matin. Michel arrivait un peu plus tard car il rentrait chez lui dans les Yvelines, et bien souvent il dormait peu. Nous avions la tête dans le guidon, en essayant de rester vigilants malgré la fatigue.

Les ingé-son partaient du studio bien après nous encore, et parfois restaient sur place toute la nuit.

Avec le recul, je me rends compte que nous avons un peu tiré sur la corde. Je ne remercierai jamais assez les participants, notamment Christophe et Ludovic pour leur immense patience.

Dans les  prochains chapitres, vous vous rendrez compte que nous avons agi de la même manière jusqu’au bout, même au mixage…

Michel et moi avions cette passion et ce jusqu’au boutisme en commun.

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A suivre….

 

4 réflexions au sujet de « Michel Delpech : L’album « Comme vous » chapitre 4 »

  1. Merci beaucoup Laurent ! Pour ces magnifiques souvenirs que vous nous livrez , cette ambiance si spéciale, si musicale !! On a vraiment l’impression d’être avec vous tous dans ce studio, et ça fait un bien fou !
    C’est avec beaucoup d’impatience que je vais attendre la cinquième partie de cette « Saga musicale » en écoutant avec plus d’attention, encore, l’album « Comme Vous » qui tourne en boucle. On est vite accro ! (LOL)

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