Animation musicale à Paris 12

C29799E7-7C7C-4993-9306-D801F95E706D-300x225

Ce jeudi 21 octobre, c’est à Paris, au coeur du 12 ème arrondissement, quartier Reuilly, que j’étais attendu. C’est la résidence Catherine Labouré (asso monsieur Vincent) qui m’ouvrait ses portes et son coeur.

Je me rends très régulièrement depuis des années dans cette belle résidence. J’y suis même allé déambuler guitare en bandoulière dans les étages , au sein des unités, pendant « l’après confinement ». Autant dire que je connais bien les lieux et les résidents.

Déambulation dans les étages à Paris 12

Je mets toujours beaucoup de coeur à arriver en avance, pour le plaisir d’assister à l’installation des résidents. Je les vois arriver au compte goutte, accompagnés par Monique, l’animatrice de la maison, ou quelques soignantes ou bénévoles (dont Elizabeth, bénévole extrêmement dévouée et efficace)

Ça me donne l’occasion de les accueillir dans cette salle immense au rez de chaussée, de papoter avec chacun d’entre eux, et d’installer mes « chouchous » au premier rang. Parmi les privilégiés, il y a François, Anne-Marie, Alice, Annick et Vincent. Le cercle s’agrandit chaque fois avec de nouveaux membres du « club des fans ».

Pas pu me faire un café en attendant car machine hors service because coupure d’eau le temps d’une réparation … bref, pas grave. Pas très français ce que je viens d’écrire là, mais je pense que vous aurez compris le sens de mes propos.

Les résidents se sont installés gentiment, selon ma demande, ambiance spectacle, face à moi, avec une petite allée centrale pour que je puisse aller chanter au plus près de ceux qui sont au fond.

J’ai commencé par un titre de Michel Delpech, son plus vieux tube (qui a mon âge). Ça s’appelle Chez Laurette. J’avais décidé de chanter cette chanson en hommage à un copain d’un ehpad (GUY) disparu il ya peu et dont les obsèques avaient lieu en même temps que ma prestation ce jeudi.

J’ai donc expliqué aux résidents le pourquoi du comment et leur ai dit que s’ils voulaient m’accompagner dans cet hommage ça serait encore mieux.

Les résidents ont chanté le refrain en y mettant beaucoup de coeur et j’ai eu le sentiment que mon copain Guy n’était pas loin de nous à ce moment là.

Ensuite j’ai embrayé avec ce qui me passait par la tête mais aussi par la leur. Du Joe dassin : Les Champs-Elysées pour l’un , Siffler sur la colline pour l’une, Le petit pain au chocolat pour une autre… etc.

On se connait depuis longtemps alors ils n’hésitent pas à me demander des chansons. Pour Annick c’est Hervé Vilard ou Michel Sardou. Alors Capri c’est fini et La maladie d’amour pour que tout le monde puisse chanter le refrain facilement .

Ce jeudi 21 octobre, j’avais décidé de mettre en avant mes deux copains : Vincent et François.

Vincent est fan d’Hugues Aufray et il n’est pas rare que je lui chante quelques chansons de ce nonagénaire « qui ne les fait pas ».

Ceux qui ont mon âge et qui ont été en colonie de vacances ont forcément appris les chansons d’Hugues Aufray. Elles étaient incontournables et dans chaque colo il y avait toujours un moniteur qui avait une guitare. Alors parfois lors des « veillées » nous chantions les chansons d’Hugues, où celles de Craeme alright (Il faut que je m’en aillePetites boites ) , Shocking blue (Venus ), Mungo Jerry (In the Summer Time ), Les Beatles, Johnny Hallyday, Bob Dylan, Maxime Leforestier…

q?_encoding=UTF8&MarketPlace=FR&ASIN=B008RLY1L8&ServiceVersion=20070822&ID=AsinImage&WS=1&Format=_SL250_&tag=monsitein0a73-21

q?_encoding=UTF8&MarketPlace=FR&ASIN=B0025I9K56&ServiceVersion=20070822&ID=AsinImage&WS=1&Format=_SL250_&tag=monsitein0a73-21

Ce jeudi donc, j’ai demandé à Vincent de venir à mes côtés devant le public pour chanter du Hugues Aufray avec moi. Vincent souffre de problèmes pour s’exprimer. J’ignore quelle est sa pathologie mais pour lui c’est très compliqué , alors il dessine, fait du coloriage et fait beaucoup d’effort pour dire un mot simple.

Vous imaginez donc que « chanter » devant tout le monde est très compliqué pour lui.

Quand j’ai rencontré Vincent il avait tendance à se planquer au fond de la salle, ou derrière un poteau …

Depuis qu’on est copains , il vient de plus en plus près, descend de plus en plus tôt , se fait garder une place au premier rang, et m’amène son cahier de textes pour que je chante des chansons d’ Hugues Aufray , notamment Stewball qui est sa chanson préférée même si elle lui met des larmes aux yeux.

Vincent est aimé de tout le monde à la résidence Catherine Labouré et tous ses amis l’ont encouragé à me rejoindre sur cette scène improvisée.

Vincent est venu à mes côtés et nous avons chanté Céline devant tout le monde! A la fin de la chanson, et après l’ovation bien méritée que Vincent a reçue, nous avons enchainé avec Stewball. Vincent a sorti le texte, je l’ai posé devant nous sur un déambulateur (en guise de pupitre) emprunté au premier rang et c’était parti !

Mon copain Vincent était en larmes en chantant cette belle chanson avec moi mais il a été jusqu’au bout. A la fin de la chanson je lui ai dit publiquement comme j’étais fier de lui, comme je l’étais de son attitude de plus en plus volontaire, de ses capacités, et surtout d’être son ami… Je crois que ce moment là va nous rester… longtemps

Ensuite c’est mon copain François qui a accepté de chanter en duo avec moi . François, au premier rang, n’a pas voulu se mettre face au public mais nous avons chanté les yeux dans les yeux et à tue tête cette belle chanson de Johnny (dont l’adaptation française est d’Hugues Aufray d’ailleurs). Le pénitencier !

Toute l’assistance l’a reprise en choeurs avec nous et François a eu une très belle ovation en fin de chanson. Il était hyper fier et s’est retourné pour remercier les gens qui l’applaudissaient.

François chante de toutes ses forces, avec beaucoup de joie! J’adore . Et François et moi avons la même passion pour Lucky Luke … nous en parlons dès que nous avons deux minutes à nous.

Voilà  ce jeudi 21/10 j’avais envie de mettre mes deux copains à l’honneur.

C466E1B9-1735-4D9C-B443-F515EA613565_1_201_a-225x300
avec Anne Marie et Vincent en mars dernier

J’ai fait plus ample connaissance avec Jeanne également ce jour là .

Jeanne sourit. Elle sourit de tout son beau visage, tout le temps quand je chante, et elle chante beaucoup aussi. Il faut aller vers elle car elle est au fond de la salle mais elle est dans l’axe et je la vois très bien. Elle est accompagnée de sa fille, Véronique, très sympa, dynamique.

Véronique motive sa maman en permanence pour qu’elle reste dans l’enthousiasme. Ces deux là semblent complices.. c’est doux de les regarder. A la fin je suis allé papoter un peu avec elles.

J’ai fait promettre à Jeanne de se mettre dans les premiers rangs la prochaine fois. J’y veillerai.

Le prochaine fois sera début décembre. Le 6 exactement .

Je leur ai promis de répéter quelques chants de Noel en amont de cette jolie fête qui sera, j’en suis certain, célébrée avec enthousiasme dans cet établissement.

Cette journée du 21 octobre à Paris était franchement chouette . On a chanté , rigolé, papoté. Y’a eu des quizz musicaux , des chansons imprévues, improbables, à leur demande, deux vedettes improvisées (Vincent et François)… tout ça m’a beaucoup plu et quelque chose me dit que les résidents ont aimé autant que moi.

La résidence Catherine Labouré fait partie de la belle association Monsieur Vincent

https://www.monsieurvincent.org

Pour en savoir plus sur Vincent de Paul, je vous conseille ce bel ouvrage (cliquez sue l’image)

q?_encoding=UTF8&MarketPlace=FR&ASIN=2706716673&ServiceVersion=20070822&ID=AsinImage&WS=1&Format=_SL250_&tag=monsitein0a73-21 Et concernant Catherine Labouré, ceci :

q?_encoding=UTF8&MarketPlace=FR&ASIN=B06XPXQ3NJ&ServiceVersion=20070822&ID=AsinImage&WS=1&Format=_SL250_&tag=monsitein0a73-21

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *