Mercredi 26 février était jour de fête au 77 rue de Reuilly dans le 12 ème arrondissement de la capitale. Mes amis de la résidence Catherine Labouré (association Monsieur Vincent) étaient venus nombreux pour chanter avec moi.
Je me rends six fois par an depuis pas mal d’années dans ce bel établissement bien tenu et bien traitant alors je commence à bien connaître les résidents et ensemble nous avons au cours de ces belles années tissé un lien d’amitié assez fort.
Les établissements labellisés « asso monsieur Vincent » sont globalement tous très bien mais j’avoue avoir quelques « chouchous » . La résidence Catherine Labouré fait partie de ceux là.
En arrivant à 14h15 je suis accueilli gentiment par Sidonie que je connais bien puisqu’elle tient l’accueil de la maison depuis l’ouverture (juillet 2018) puis je me dirige vers le fond de la grande salle où nous avons rendez-vous, je dépose mes affaires à côté du joli piano à queue et je repars vers la machine à café pour m’en offrir un.
Je toque à la porte entrouverte du directeur pour le saluer. Lui aussi m’accueille toujours chaleureusement.
Je croise Maria, l’animatrice de l’établissement qui m’accueille avec le sourire comme d’habitude.
Les résidents commencent à arriver piano-piano.
Mon copain Vincent, très heureux de s’installer au premier rang, puis arrivent Annick, Nadine, Anne-Marie et toutes les groupies…
Je passe une chemise et c’est parti pour une belle animation.
J’ai commencé avec une de mes compositions qu’ils ont écoutée avec beaucoup d’intérêt.
Ensuite, rien que des chansons pour essayer de les faire participer. Des tubes des années 50, 60, 70. Les résidents de chez Catherine Labouré font toujours beaucoup d’efforts pour chanter haut et fort avec moi. Ils sont volontaires et très bon public. Je les aime beaucoup.
Khadija est une groupie également mais elle préfère s’installer au fond. Elle participe à toutes les chansons et elle a toujours un mot gentil pour moi. En fin d’animation je lui ai dédicacé « Pour un flirt » , chanson qu’elle me réclame tout le temps et nous avons célébré son anniversaire dans la foulée.
Le mois dernier, Thierry, kiné de la maison, avait amené sa guitare et nous avions joué quelques titres ensemble. Ce qui était très sympa pour tout le monde. Rappel de ce jour là :
Ce mercredi nous avons réitéré. Thierry, guitare en bandoulière et sourire aux lèvres, a joué – et franchement très bien – devant un public attentif . Je me suis régalé !
Nous avons fait deux titres de Pink Floyd – Wish you were here et The Wall – puis j’ai pris mon porte-harmonica et nous avons joué Blowin in the wind de Bob Dylan.
Nous avons enchainé avec Mamy blue en français et conclu avec Pour un flirt et Let it be. Thierry a assuré toutes les parties solo et c’était vraiment très agréable pour moi d’avoir un « compagnon de jeu » à l’écoute et talentueux. Il a reçu une ovation bien méritée.
Jacques fêtait son anniversaire. Il a soufflé sa bougie avec brio. Au milieu de l’animation je suis allé le voir et lui ai joué le refrain d’une chanson qu’il m’a souvent réclamée : Ce n’est rien de Julien Clerc.
La très sympathique Lucie est stagiaire en animation. C’est à elle que je dois la plupart des photos illustrant cet article. Un grand merci.
Les autres photos sont d’une dame qui accompagnait un résident (son épouse peut être ? je ne sais pas). Ce résident est un excellent musicien. J’ai eu l’occasion de l’entendre jouer du jazz sur le piano à queue de la maison. C’est nickel! Je ne connais pas son prénom mais à chaque fois il s’installe aux premières loges et il est très attentif à ce que je joue. Il a même chanté pas mal ce mercredi.
Beaucoup de « quand est-ce que vous revenez ? Le mois prochain ? » entendus en saluant les résidents lors de mon départ. En fait ce sera le 29 avril pour d’autres anniversaires. Thierry viendra avec sa guitare ! Youpi!
Merci Maria . Travailler avec toi est facile, vraiment. Aussi facile et agréable que ça l’était avec sa prédécesseure Monique.
Merci Maria d’avoir affiché ma venue dans l’ascenseur. Ma photo étant un repère visuel facile pour les résidents. Tous les établissements qui me prennent de manière récurrente devaient faire ça.