Lundi 7 septembre, pour la troisième année consécutive, nous étions invités, mon épouse et moi, aux vendanges de la maison Vergnon, au Mesnil sur Oger (51), en Champagne.
J’avais amené ma guitare, nous avons été (comme à chaque fois) royalement accueillis et ce lundi là (comme dit la chanson) va rester gravée profondément dans nos mémoires.
Didier Vergnon est un ami. Je l’ai connu via un ami commun qui s’appelait Michel Delpech. Ce dernier aimait les gens simples, sans chichis et sincères, alors ce n’est pas étonnant que ces deux là aient été proches.
A l’époque où je l’ai rencontré, l’ami Didier avait un restaurant au pied du pont de l’île de Ré et Michel et moi ne manquions jamais d’aller le saluer lors de nos périples Charentais maritimes.
Le champagne Vergnon c’est une histoire de famille et c’est maintenant Clément, le fils de Didier, qui a repris de belle manière les rênes de cette entreprise de qualité, en y apportant des idées neuves et brillantes.
Didier fait toujours des sauts de puce entre son île de Ré et sa Champagne natale, notamment pour les vendanges où il pose ses valises au Mesnil quelques semaines.
Il y a quelques temps, Didier m’appelle pour me signaler les dates de vendanges, et ainsi nous convier, Raphaëlle et moi, à rejoindre la belle équipe pour une journée. Il ajoute : « si tu veux amener des amis c’est possible ». J’appelle illico nos amis Isabelle et Ugo ( « Chou » et « mio amico italiano » ) pour leur proposer de nous accompagner car je les sais amateurs de champagne et de « personnes vraies » .
Nous voilà donc partis lundi matin, à quatre, direction la champagne et ses vineuses collines.
Arrivés sur place, nous sommes accueillis très chaleureusement par toute l’équipe en place autour du pressoir qu’ils s’apprêtaient à remplir de raisins pour la nième fois de la semaine.
C’est toujours très émouvant de voir ces magnifiques grappes s’entasser dans ce bel objet qu’est le pressoir, comme des sacrifiées pour la belle cause. Elles vont donner leur jus en offrande au Dieu Bacchus, dans cette maison qui saura respecter ce sacrifice à sa juste valeur et en extraire le meilleur nectar possible.
Une fois le pressoir rempli, fermé et mis en marche, Didier nous fait le plaisir d’une visite des installations et répond aux mille questions d’Isabelle et Ugo.
Ensuite vient l’heure d’une petite dégustation en attendant ceux qui étaient invités à déjeuner avec nous.
La fidèle et sympathique Véronique était aux fourneaux et nous avait concocté quelque délicieux repas.
Les « travailleurs » ont enfin pu se poser avec nous, le temps du repas. Je les cite : Rémi, Jonathan, Clément, Marc, Jean-Yves et Guy. Une belle équipe de mecs sympas !
Evidemment nous avons eu une belle pensée pour l’équipe de cueilleurs sans qui rien de cela ne serait possible.
Avant cela, pendant notre troisième dégustation apéritive, nos amis Isabelle et Ugo ont eu le privilège de faire une retrousse. Cela consiste à retourner et recentrer les raisins entre chaque pression complète. Ce n’est pas un exercice facile , mon épouse (l’an dernier) et moi-même (il y a deux ans) en avons fait les frais. Heureusement que maître Rémi est de bons conseils… Bravo Isabelle et Ugo!
A ma gauche, à table, j’étais heureux de retrouver le sympathique Pierre-Yves, rencontré en 2019, invité également cette année. Il avait amené sa flute traversière pour notre plus grand plaisir. L’occasion était trop belle alors nous avons partagé quelques titres à la fin du repas.
Wish You Were Here et Another brick in the wall de Pink Floyd, The Scientist de Coldplay, No Surprises de Radiohead, mais aussi La musique que j’aime de Johnny… un vrai bonheur pour moi d’avoir joué avec Pierre-Yves.
Toute l’assistance a participé et Pascal, maire du Mesnil sur Oger, ne s’est pas fait prier pour reprendre Gabrielle avec moi.
Puis ce fut le tour de Didier Vergnon de « monter sur scène » . Son instrument c’est l’harmonica.
Alors Wight is Wight en hommage à notre ami commun que nous avons enchaîné avec Et j’entends siffler le train, célèbre tube de Richard Anthony, à la demande de Clément.
Pour conclure, nous n’avons pas pu résister au plaisir de jouer Dans chatou qui dort (M.Delpech), guitare/harmonica, chant en duo avec mon épouse. Un joli moment que celui là. Notre ami chanteur devait être heureux de nous voir réunis autour de cette chanson.
Les tartes de Véronique (pommes ou raisin) nous attendaient sagement et nous les avons dégustées (après le maroilles) avec gourmandise.
Un café et une Chartreuse après nous étions près à repartir. Raphaëlle conduisait et je crois que c’était mieux pour tout le monde.
Les journées chez les Vergnon passent toujours trop vite mais elles restent gravées profondément dans nos coeurs. Je crois savoir que c’est aussi valable pour nos deux amis invités.
Un immense merci à tous et toutes pour l’accueil que vous nous avez une fois de plus réservé. Un grand bravo pour le boulot que vous abattez, sans perdre votre bonne humeur.
Didier, merci pour ta générosité et ton amitié.
Vivement la prochaine!
Pour les vendanges 2021, Pierre-Yves devra répéter Il est cinq heures, Paris s’éveille de Dutronc et Y-a-t-il une fille pour l’épouser (Delpech), deux chansons où la flûte est absolument magique.
Pour ceux qui aiment le bon, le vrai champagne, à découvrir ci-dessous :
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Cadeaux vidéos:
Wish you were here
The wall
Wight is Wight
Merci Laurent d’avoir grave cette journée dans nos mémoires par cette page et tous ici, attendent la prochaine….vous faites partie de la famille « vendanges » ! Bises à tous les deux ..transmets aussi à tes supers amis Isabelle et Ugo !
Merci Didier ! Je transmets aux amis retrousseurs d’un jour…
merci Laurent ce fut un plaisir de vous revoir une belle apres midi que nous avons passes avec tes amis vero
Merci à toi Véronique, pour l’accueil et tout le reste.