Les anniversaires à Paris 12 , résidence Catherine Labouré

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Mardi 29 avril je suis allé chanter dans une résidence que j’aime particulièrement, elle est nichée au coeur du 12 ème arrondissement de la capitale. Les résidents et le personnel de l’Ehpad Catherine Labouré m’ont accueilli une fois de plus comme un frère.

L’accueil de Priscilla à l’entrée , chaleureux et souriant. Je suis allé poser mes affaires au fond de la salle à côté du piano à queue et je me suis offert un café au distributeur.

Les résidents commençaient à arriver doucement mais surement. Le public de  » Catherine Labouré » est proche de celui que j’avais vu la veille à Versailles (Maison St Louis) avec moins de religieux et religieuses, ces derniers étant de sortie à Notre Dame (et de toutes façons ils viennent rarement m’écouter).

Un public qui a une belle capacité d’écoute et d’échange. C’est très agréable pour moi de pouvoir dialoguer entre les chansons. François, Annick, Nadine, Anne-Marie et quelques autres aiment poser des questions ou répondre aux miennes.

Pendant que je me préparais, un résident (dont j’ignore le prénom) s’est mis au piano et nous a joué des airs de Jazz avec brio. C’était très agréable et surprenant. Je lui ai dit que j’étais content d’avoir « une première partie » ça l’a fait marrer.  Quand il a vu que j’enfilais ma guitare il s’est levé pour aller s’installer dans le public et m’a dit  » à toi de jouer maintenant » en me faisant un clin d’oeil. Ce résident est toujours au premier rang, très attentif à ce que je joue et chante, j’aime beaucoup son regard.

Une fois la salle pleine j’ai attaqué avec une chanson – guitare, harmonica – de ma composition.

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photo de décembre 2022

Ensuite le répertoire a été varié. Entre les tubes des années 60 et 70 réclamés par Nadine, Annick ou Vincent et les très vieilles chansons traditionnelles que je m’évertue à moderniser pour les faire découvrir ou redécouvrir. XVIII è, XIX è et même XIII è siècles. Des chansons éternelles dont le nom des auteurs s’est souvent égaré à travers les siècles.

XIII è siècle : « les poèmes de l’infortune »  du poète Rutebeuf mis en musique par Léo Ferré en 1955 sous le titre  « Pauvre Rutebeuf« . Une chanson reprise par une multitude d’interprètes ( Joan Baez, Cora Vaucaire, Nana Mouskouri, Claude Dubois et j’en passe). Une chanson que j’ai beaucoup de plaisir à interpréter.

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Une autre chanson traditionnelle que j’interprétais pour la première fois. Elle s’appelle « Simone » . Originaire des pays de Loire, cette romance entre un curé et sa servante date semble- t-il du XIX è siècle tout comme « Le petit Grégoire » (1898) de Théodore Botrel que j’ai aussi eu le plaisir de chanter ce dernier mardi d’avril.

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Du « Hervé Vilard » pour Annick, du Hugues Aufray pour Vincent, du Bob Marley pour Martial…

Puis nous avons célébré les anniversaires du mois en musique.

J’ai rangé ma guitare et suis allé me changer. Notre ami pianiste (cité plus haut) a repris sa place derrière le piano et nous a offert deux ou trois airs très joliment interprétés. Je l’ai salué avant de partir.

Une fois de plus j’ai passé un excellent moment entre amis dans cette résidence parisienne qui fleure bon la bien traitance.

Une résidence qui fait partie de l’association Monsieur Vincent:

https://monsieurvincent.org/

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Ma prochaine visite aura lieu dans pas longtemps : le lundi 23 juin !

Les photos de cette animation étant inexploitables, je me suis abstenu…

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