Atelier mémoire à Mandres les Roses

 

alzheimer-1-300x229

 

Hier je me suis rendu à Mandres les Roses, à la résidence Verdi, pour un atelier chansons pas comme les autres puisque c’est au sein de l’UVP (Unité de Vie Protégée) de l’établissement qu’il avait lieu.

Avec les animatrices de la résidence, et l’aval de la direction, nous avons mis en place il y a un an déjà, des ateliers bi-mensuels que l’établissement désigne comme « musicothérapie » et que je préfère appeler « atelier bien-être » pour les résidents en souffrance physique, et « atelier mémoire » à L’UVP.

Pas d’amalgame donc entre la musicothérapie pratiquée par des « musicothérapeutes » et mes ateliers.

Ah cet art mineur qu’est la chanson populaire qui aurait un impact sur le cerveau du commun  des mortels!

Ma méthode est personnelle. Elle est avant tout basée sur le contact humain et la connexion qui se fait entre les résidents et moi.

Un mot sur mon atelier du jour:

acoustic-guitar-1851512_960_720-300x200

Je me suis donc retrouvé à l’unité protégée de la résidence Verdi, dans un endroit calme et apaisant, avec peu de résidents.

La majeure partie des résidents de l’UVP souffre notamment de problèmes de mémoire. ceux ci sont, pour la plupart d’entre eux, atteints de la maladie d’Alzheimer.

Hubert, Marie, Germaine, Jacqueline, Anna, Madeleine, m’attendaient dans le salon commun.

Géraldine, l’animatrice de la maison, avait eu la bonne idée d’incorporer à ce petit groupe Michèle et Jeanette, résidentes du deuxième étage de l’établissement, en souffrance.

Nous avons commencé en douceur et fini assez fort. Le quizz musical a été remporté par Hubert et tout le monde a tapé dans les mains ou sur la table pour m’accompagner.

La petite équipe du jour était formidable et j’ai trouvé Germaine et Jacqueline très attentives et bonnes chanteuses. Marie avait un peu la bougeotte aujourd’hui mais elle est quand même restée une heure avec nous. Anna était très calme. Michèle s’est exprimée en fredonnant ou en souriant et nous étions tous satisfaits de cela.

Géraldine (l’animatrice) est restée avec nous pendant l’atelier, ce que j’ai apprécié, et a fortement participé en motivant les résidents. Bravo. C’est à mon avis la bonne attitude à avoir, en faisant chacun notre travail, nous nous complétons et c’est idéal pour les résidents.

Pas de nuisances ni de dérangement à L’UVP. Un rien pouvant déconcentrer les résidents, c’est un plaisir de pouvoir travailler dans le calme.

Quelques personnes de différents services sont passés nous écouter, avec beaucoup de discrétion.

La soignante de l’UVP a participé aussi et a su rester discrète. Bravo!

Les participants à l’atelier semblaient ravis de ce moment. Certains même l’ont clairement exprimé, ce qui est très encourageant, étant données leurs pathologies.

En constatant les bons résultats obtenus, je dirais que cet atelier m’a fait autant de bien qu’à eux.

Merci et bravo à tous!

Alzheimer-démence-mémoire-shutterstock-225x300

 

La maladie D’Alzheimer :

Le 21 septembre dernier était la journée mondiale Alzheimer. Occasion pour certains d‘en savoir plus sur cette maladie qui, dit-on, devrait toucher un français sur 4 de +de 65 ans d’ici 2020, c’est à dire demain!

Alzheimer en France:

Cette maladie n’épargne absolument personne. Riches ou pauvres, puissants ou pas, hommes et femmes. Tout le monde est concerné, les malades et les familles.

Une famille n’est souvent pas préparée à affronter cette maladie, et les parents d’une personne atteinte sont régulièrement dans le déni au début. Parce que cette maladie « fout les jetons », parce qu’on n’ose rarement prononcer son nom, même en famille. D’où l’urgence de la connaître mieux.

Alzheimer c’est 850 000 malades et près de 3 millions de Français touchés directement ou indirectement par la maladie.

225 000 nouveaux cas chaque année, ce qui fait qu’en 2020 le chiffre pourrait atteindre 1 275 000 malades.  Nous avons donc interêt à être informés.

Les structures sont encore peu nombreuses et les traitements curatifs inexistants.

Encore trop de personnes déclarées atteintes se retrouvent dans des maisons de retraite inadaptées où ils sont gavés de tranquillisants.

Le dépistage existe et il est recommandé à partir de 50 ans, surtout pour ceux qui ont déjà eu un cas dans leur famille.

Lorsque la maladie est déclarée, il est souvent bien tard pour des traitements préventifs visant à retarder l’évolution de celle-ci. Il est donc important de ne pas attendre les premiers symptômes.

C’est d’ailleurs tout l’enjeu des tests de dépistage. Déceler la maladie le plus tôt possible. Il faut savoir que cette maladie s’immisce dans le cerveau une vingtaine d’années avant que l’on puisse en constater les premiers signes.

L’association France Alzheimer dont le site ci-dessous est très complet, vous écoute , vous dirige, vous aide le mieux possible.

http://www.francealzheimer.org/presse/journée-mondiale-alzheimer-prévenir-et-aider-pour-mieux-vivre-la-maladie/461

maladie.d.Alzheimer-300x229

 

Alzheimer chez les moins de 60 ans:

Les moins de 60 ans sont en évolution permanente. Les « Alzheimer jeunes » comme on les appelle, sont de plus en plus nombreux. Peu de structures existent pour eux. Le premier centre en France est celui de Cesson (77) et il a ouvert ses portes  en 2015: C’est la résidence « Le Chemin » !

Hélas pas de site internet pour la résidence mais un lien tout de même:

http://espoir-alzheimer.com/la-residence

La résidence «  le chemin » accueille une cinquantaine de personnes de moins de 60 ans souffrant d’Alzheimer. Ces malades sont environ 25 000 en France et leur population augmente de 5 000 cas environ par an. D’ou la nécessité de créer des structures d’accueil, et vite si possible.

alzheimer-300x200

Il existe cependant quelques U.C.C. (Unités Cognitivo-Comportementales) dans certains centres hospitaliers comme L’Hôpital Rothschild à Paris ou encore la fondation Roguet à Clichy…

Ces unités proposent des prises en charge non médicamenteuses.

Un jeune « alzheimer » (moins de 60 ans ) peut se retrouver assez facilement en unité psychiatrique.     Plus les cas sont jeunes, plus les périodes dites « de démence » sont nombreuses, plus ils peuvent finir en H.P.

Le CNRMAJ (centre national de référence des malades alzheimer jeunes) peut vous venir en aide.

Notre pays a besoin de structures, tant pour les personnes de + de 65 ans que pour les « jeunes Alzheimer » (moins de 60 ans). Quand on parle de moins de 60 ans, ce sont surtout des personnes qui ont entre 50 et 60 ans, mais des cas plus jeunes encore ont été déclarés. Certains ont même la trentaine.

Le plus jeune cas au centre de Cesson(77) a 38 ans.

N’attendez pas pour passer les tests si vous avez des cas dans vos familles.

Je vous conseille vivement de lire le lien ci-dessous, très clair et complet:

Les tests de dépistage d’Alzheimer

 



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *