Chaque premier mardi de chaque mois, je me rends à Servon, petite commune souriante de Seine et Marne, plus précisément à la résidence « les charmilles » pour un atelier chansons dans la bonne humeur.

Les charmilles n’est pas un Ehpad, ni une maison de retraite, c’est une résidence logement pour Séniors.

Cette jolie résidence inaugurée il y a peu d’années par le regretté Dominique Stabile, maire de la commune, est gérée par une société privée mais les locaux communs sont sous la responsabilité de la mairie.

Pour faire simple, les ateliers chansons ont lieu dans une salle commune située au rez de chaussée de l’immeuble, c’est donc le CCAS de Servon qui m’emploie.

Une affiche annonçant ma venue est toujours exposée dans le hall de l’immeuble…immanquable.

Je suis toujours ravi de venir chez mes amis des charmilles. Ils sont tellement accueillants et chaleureux. Rose ne manque jamais de me proposer un café à mon arrivée, et avant de commencer à chanter nous prenons toujours une trentaine de minutes pour papoter, se donner des nouvelles.

Le groupe de joyeux chanteurs était incomplet ce mardi puisque notre copain André est toujours en rééducation du côté de Brunoy. Epaule fracturée… on espère le revoir vite!

Aline et Monique 2 étaient restées chez elles. Donc hier nous étions peu nombreux mais nous avons bien travaillé tout en nous amusant.

Des fous rires avec Monique et Dominique comme d’habitude mais aussi de bonnes rigolades grâce à Giovanna.

Giovanna, l’enfant terrible du groupe. Elle mérite que l’on s’attarde un peu sur elle, si je peux m’exprimer ainsi…

Italienne comme son prénom l’indique, Giovanna se fait peu à peu à l’idée de chanter en Français tout en lisant un texte. Parfois c’est difficile pour elle et je dois la booster un peu pour qu’elle suive le mouvement.

Elle est timide pour chanter ma copine Italienne, alors, elle ne prend pas son temps, elle a tendance à anticiper les paroles, de peur de ne pas avoir assez de temps pour placer tous les mots dans l’ordre.

Hier je l’ai fait travailler dans ce sens. «  Je préfère que tu chantes en retard plutôt qu’en avance car en avance on entend que tu n’es pas avec les autres, mais si tu prends le train en marche personne ne s’en rend compte ».

Sa copine Albertina, qui est portugaise, ne lit pas le français, mais elle est avec nous, elle fait ce qu’elle peut, elle tape dans les mains, elle fait lalala et quand les paroles sont simples à retenir, je lui demande de faire l’effort de participer.

Je demande souvent à Monique de démarrer une chanson car rythmiquement c’est elle qui se repère le mieux. C’était très bien ce qu’ elle a fait hier, malgré quelques liaisons « fantômes » et quelques pas militaires en cadence…ah ah ah

Rose et Josette se sont appliquées. Leurs voix manquent un peu de volume parfois mais elles ont chanté en place, ensemble et juste! Bravo.

Un zoom sur ma copine Dominique :

Je dois avouer qu’elle a cette particularité de changer de ton au milieu d’une chanson lorsqu’elle monte le volume de sa voix… ça nous fait tous bien marrer en tout cas. Dominique aussi donne tout ce qu’elle peut et je la félicite pour ça. Mais quand même lorsqu’on chante Et j’entends siffler le trainelle est capable de nous faire le sifflet de la locomotive à vapeur avec sa voix tout en disant des mots:

« j’enten- drai (tuuuut) siffler ce train toute ma vie!!!! » Merci Dominique.

Coté répertoire, nous avons commencé par Céline d’Hugues Aufray, et quelques tubes du 18 ème siècle : Vive la rose, À la claire fontaine, et Aux marches du palais pour se mettre en voix.

Nous avons insisté sur Si maman si qui a décidément bien du mal à passer. Problèmes rythmiques  pour tout le monde surtout si je la joue en arpèges.

J’en veux encore de Line Renaud était vraiment super bien ! Je suis très heureux de ça, très heureux qu’ils aient non seulement adopté cette chanson que j’ai eu le bonheur de composer en 2009, mais aussi ravi qu’ils prennent autant de plaisir à la chanter.

Cette chanson fait partie de l’album Rue Washington (ci-dessous) disque d’or en 2009.

Nous n’avons pas insisté plus de deux mesures sur « Comme un soleil » de Michel Fugain… les chants en canons on verra ça en 2019… accroche toi Monique!!!

L’eau vive de Guy Béart était vraiment chouette. Chacune chante une moitié de couplet en solo, bon exercice pour vaincre sa timidité. Giovanna a fait de son mieux pour le dernier couplet, chanté habituellement par notre ami André.

Et nous avons conclu avec la chanson de Richard Anthony citée plus haut, où notre amie Dominique nous a fait pleurer de rire.

Comme d’habitude nous avons pris un bon goûter ensemble, gâteau maison préparé par Dominique, arrosé de cidre et/ou café. Une occasion pour nous de papoter encore ensemble sans oublier de se fendre la poire.

Encore un délicieux moment passé chez mes amis des « charmilles », vivement le mois prochain!