Retour à Jonquières (84)

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Ce jeudi 18 aout, ce sont les résidents de l’ehpad Biscarrat Bombanel à Jonquières qui m’attendaient impatiemment. La crise sanitaire nous avait empêcher de faire la fête ensemble, nous ne nous étions donc pas vus depuis le 16 juin 2019… Deux ans déjà !

Pour mémoire :

Animation musicale à Jonquières (84)

C’est donc dans un établissement où j’étais particulièrement attendu que je me rendais ce mercredi 18 aout, et c’est le coeur joyeux que j’ai pris la jolie route qui me menait de Vaison la romaine à Jonquières. Pour ceux qui connaissent un peu la région, on passe par Roaix , Sablet (en laissant le magnifique Séguret sur la gauche), puis au niveau de Violès on bifurque à travers un petit chemin qui nous mène à Jonquières.

Je suis arrivé assez tôt pour avoir le temps de retrouver d’anciens visages familiers et sympathiques comme celui de Nicole, résidente incontournable de cette maison. Puis j’ai fait la connaissance de nouvelles têtes : Paul par exemple, sympathique résident à l’accent chantant très prononcé, ou encore Marie-France, très émue de me rencontrer car son frère était batteur.

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Plus tard , pendant l’animation j’ai retrouvé ma copine Eole pour qui j’ai chanté en Italien, et fait la connaissance de Louise pour qui j’ai chanté en Espagnol.

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Toutes les chansons festives qui me passaient par la caboche y sont passées : celles de Joe Dassin en tête : Le chemin de papa, La fleur aux dents , Les Champs-Elysées et l’incontournable Siffler sur la colline.

Un peu de Michel Sardou, toujours très apprécié dans les ehpad, et bien sur un bel hommage à mon ami Michel Delpech.

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Edith Piaf, même si les résidents de Jonquières m’ont fait comprendre que tous les animateurs jouent toujours des vieilles chansons … enfin « Edith Piaf ça passe encore mais souvent ils nous jouent du Tino Rossi... on n’est pas si vieux quand même ! » . C’est parfait ce genre de discours, ça amène de l’eau à mon moulin.

Personnellement je trouve que les chansons de la môme Piaf n’ont pas vieilli. C’est le son de l’époque qui est vieillot mais les chansons elles même peuvent se jouer guitare/voix sans la moindre ride. Je dis souvent que L’homme à la moto est une des toutes premières chansons rock n’ roll française, c’est d’ailleurs une adaptation de «  Black Denim Trousers and Motorcycle Boots » du groupe américain  the cheers (1955). Et quand on sait que les compositeurs de cette chanson travaillaient pour Elvis, on comprend ce que je veux dire.

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Un passage obligatoire « Claude François » pour faire bouger les soignantes qui étaient sur place et elles ne se sont pas fait prier pour venir faire les Clodettes, pour la plus grande joie des résidents qui avaient un sourire jusqu’aux oreilles! Merci à toutes les participantes , c’était comme il faut!

Cette année-là, elle aussi, pour ceux qui l’ignorent encore est une adaptation du célèbre December 1963 (Oh What A Night)  du groupe the four seasons.

Quelques refrains très connus pour conclure cette belle journée en faisant parfois « la la la la la la » , comme sur L’été indien, Pour un flirt et quelques chansons d’Hervé Vilard Nous  et Reviens notamment, encore deux adaptions de tubes de Toto Cutugno (tout comme l’été indien)… que d’adaptations dans le répertoire français des années 60 et 70 tout de même.

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Un rappel avec un blues:  Toute la musique que j’aime que j’ai chanté en duo avec l’ami Paul qui m’avait réclamé du Johnny.

Après tout ça je suis vite allé me changer et suis revenu pour dédicacer quelques photos pour la plupart des résidents.

Marie, l’animatrice bien  aimée et bien aimante de la maison, s’est pliée en quatre pour me recevoir comme il fallait. Son accueil est toujours très chaleureux et c’est bien agréable d’être reçu comme un prince dans ce bel établissement.

La très bonne nouvelle est que j’animerai la fin de leur repas d’automne en octobre prochain. C’est super chouette.

A très bientôt donc amis de Jonquières!

 

 

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