Sur les traces de Monsieur Vincent à Paris 12

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Lundi 25 janvier, vers 14h, j’étais attendu dans les étages de la résidence Catherine Labouré, au coeur du 12 ème arrondissement de Paris.

Ce bel établissement religieusement tenu et encore flambant neuf m’accueille régulièrement depuis son ouverture après rénovation (le 08 novembre 2017) alors je commence à bien connaître les lieux et les résidents de cette maison.

Normalement c’est Monique, l’animatrice de l’ehpad, qui m’accueille et m’accompagne dans mes déambulations de troubadour à visière, et c’est toujours un plaisir de l’avoir à mes côtés. Cette fille là je la connais depuis longtemps (avant nous travaillions ensemble au sein de la résidence Antoine Portail dans le 6ème, et lorsque qu’elle a changé de maison, elle m’a appelé). J’aime les collaborations avec des gens compétents comme Monique, et j’aime aussi le regard qu’elle porte sur nos ainés.

Comme Monique était très occupée ce lundi, c’est Charlotte qui m’a guidé dans mes pérégrinations.

L’ehpad Catherine Labouré fait partie de la belle association Monsieur Vincent pour laquelle j’interviens dans quelques uns de leurs établissements.

http://www.monsieurvincent.asso.fr

Je suis en train de lire un très bel ouvrage  à propos de ce grand homme, Vincent de Paul, celui qu’on appelle « Le père des pauvres ». Le livre est passionnant, très instructif, et se dévore comme un roman.

Je vous le conseille vivement :

Saint Vincent de Paul, le père des pauvresir?t=monsiteint0da-21&l=am2&o=8&a=2706716673

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Catherine Labouré :

Soeur Catherine est entré dans la « maison mère » de l’ordre des filles de la charité (rue du bac) en 1830, à l’âge de 24 ans. Un an plus tard, après ses célèbres apparitions de la vierge, elle sera affectée à l’hospice d’Enghien , quartier Reuilly (à quelques pas de l’ehpad qui porte désormais son nom) et y restera jusqu’à la fin de ses jours (1876).

L’ordre des filles de la charité avait été institué par Monsieur Vincent en 1633.

A l’image de Vincent de Paul, Catherine Labouré consacrera sa vie entière au service des pauvres, des souffrants, des vieillards.

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« L’apparition » de Soeur Catherine restera gravée sur une médaille dite miraculeuse que nous sommes nombreux  à avoir eu en cadeaux de la part de nos grand-mères quand nous étions enfants.medaille-vierge-miraculeuse-2-product-zoomed-300x300Retour au 77 rue de Reuilly ce lundi 25 janvier 2021. Les choses ont à peine changé finalement. Toujours de belles personnes qui s’occupent de ceux qui souffrent. C’est, à quelques encablures près, au même endroit, de l’autre côté du jardin, quelques siècles plus tard.

Monsieur Vincent doit être fier de voir cette reprise de flambeau des temps modernes. La belle association qui porte son nom est sur le même chemin, celui de l’amour de son prochain.

A 14h ce lundi, je marchais donc sur les traces de Vincent, guitare en bandoulière, avec peut être encore plus d’admiration pour ce grand homme et son oeuvre.

L’animation du jour :

Il est 14 h20, j’ai passé une chemise et une veste, ma visière est installée, nous allons chanter dans les petites salles communes de chaque étage.

A26_Ehpad_Reuilly11-300x180Nous avons commencé par le 5 ème :

Au sommet de l’immeuble,  on trouve l’unité de vie protégée. C’est là où j’ai retrouvé ma copine Annick, toujours aussi enthousiaste et fan d’Hervé Vilard et mon copain Martial toujours aussi souriant et volontaire.

J’ai enchainé avec une autre unité au cinquième, où, après avoir interrompu une partie de triominos, j’ai chanté des chansons d’Hugues Aufray pour mon copain Vincent, du Johnny pour et avec François (en duo), du Edith Piaf pour les dames présentes, dont une centenaire qui les connait par coeur, et une  chanson antillaise pour une nouvelle résidente très sympa.

Un étage plus bas, c’est une partie de Scrabble que j’ai dérangée. J’ai eu plaisir à retrouver ma copine Anne-Marie pour qui j’ai chanté du Guy Béart. Les quelques résidents présents ont repris avec bonheur les refrains de Michel Fugain, Dalida et Serge Lama que je leur ai proposés.

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Nous avons fait l’impasse sur le 3ème étage, celui des Soeurs, car il n’y avait personne de disponible pour les chants.

Rendez-vous au deuxième par l’escalier. Quelques chansons dynamiques pour taper dans les mains et  battre de la semelle, et puis Elyane m’a réclamé « Chez Laurette » alors je n’ai pas résisté au plaisir de chanter cette chanson qui a mon âge.

Ceux du premier étage étaient vraiment très peu nombreux car une partie de cette unité est complètement confinée. Encore une fois j’ai interrompu quelques jeux éducatifs qu’une intervenante spécialisée était en train d’animer.

Bien aidés par les soignantes présentes ils ont chanté avec enthousiasme et dynamisme des refrains de Joe Dassin, Michel Delpech et Mike Brant, entre autres. C’était un moment plus intimiste mais très agréable.

Je suis vite allé me changer avant de repartir assez rapidement également, le couvre feu créant des bouchons parisiens beaucoup plus tôt que d’ordinaire.

Un grand merci à Charlotte pour m’avoir accompagné pendant mon périple et pour avoir autant participé. Cette belle jeunesse est rassurante.

J’ai reçu beaucoup ce jour là : des sourires, des regards de tendresse et des jolies paroles. Je suis donc blindé pour redistribuer tout ça chez mes amis de L’accueil St François (autre maison Monsieur Vincent que j’adore), à Fontenay sous bois, où je serai jeudi prochain.

Je reviendrai dans cette belle résidence du 12 ème arrondissement  le 22 février, si toutefois le nouveau  confinement prévu me laisse travailler. Croisons les doigts.

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La congrégation des filles de la charité est de loin la plus représentée dans le monde, avec plus de 20000 Soeurs au service de l’humain (soins hospitaliers, enseignement). C’est une bien belle réussite. Une de plus signée Monsieur Vincent.

Je vous invite à en connaitre plus à travers l’ouvrage suivant :

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Et si vous voulez mieux connaître Catherine Labouré :

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Une parole de cet immense bienfaiteur de l’humanité pour conclure :

«  L’amour est inventif à l’infini » 

St Vincent de Paul

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