19 décembre 2018. Je me souviendrai longtemps de cette date. Un moment de partage entre amis à la maison Perce-neige de Sèvres.
Sèvres est la maison mère de cette belle fondation qu’est perce-neige. Suite à l’appel poignant de Lino Ventura à la télévision le 6 décembre 1965. Une belle aventure qui depuis a fait des petits pour rendre la vie plus douce à ceux qui en ont besoin.
Que n’ai je pas encore dit à propos de la belle ambiance qui règne dans une maison comme celle là, des bonnes ondes qu’elle dégage, des résidents radieux et heureux qui y vivent, du personnel très pro qui encadrent les résidents?
Je ne répèterai jamais assez que ceux que l’on appelle vulgairement les « handicapés » et que je préfère appeler mes amis qui souffrent d’un handicap, qu’il soit physique, mental, ou les deux, ne sont ni handicapés du coeur, ni de la politesse, ni de la gentillesse, ni de la courtoisie. Un exemple que devraient suivre ceux que l’on appelle vulgairement les « valides ».
Ils sont par définition, pas ordinaires, donc extraordinaires!
Quelque soit l’établissement, foyer de vie et/ou d’hébergement, maison d’accueil spécialisée, foyer médicalisé, j’y suis toujours accueilli comme un roi.
Les résidents mais aussi le personnel sont aux petits soins pour moi. C’est encore plus frappant dans les maisons « perce-neige », et notamment à Sèvres, dans cette maison remarquablement tenue par une directrice bien aimée de tous qui ne compte pas ses heures pour apporter le maximum de bien être aux résidents. Merci Hélène, ne change rien!
Le président de cette belle fondation, Christophe Lasserre -Ventura, nous a honoré de sa présence ce mercredi. Il n’a pas manqué de chanter avec nous et s’est gentiment prêté au jeu du défilé de sacs à main. Bravo et merci Monsieur. Une belle rencontre…
L’installation était originale. Pas de tables dressées, mais des petits coins « salons » dispersés dans toute la salle pour un repas de noël ambiance pique nique qui je crois a séduit tout le monde. Plus facile pour circuler pour le service et durant l’animation musicale.
Etant équipé d’un système HF (entendez sans fil) pour ma voix et ma guitare, j’ai pu ainsi me balader parmi les résidents et allez faire chanter de près la totalité de l’assistance.
Au début, je leur avais dit qu’on commençait doucement et qu’ils pouvaient rester assis. Mais c’est juste impossible avec ce public tellement enthousiaste. Dès les premières notes de guitare, ils se lèvent, viennent déambuler avec moi en chantant à tue-tête. C’est vraiment très plaisant pour moi.
La plupart des intervenants habituels de la maison étaient venus partager ce moment avec nous, à l’image de Pascale, la prof de chant des résidents qui a accepté un duo avec moi. Merci Pascale. Et si tu n’existais pas pas de Joe Dassin suivi de Encore un matin
de Jean Jacques Goldman.
Une première partie où ceux qui le désiraient ont pu faire un petit discours avec un micro à la main. C’est coutumier chez perce neige. Chacun peut s’exprimer et en général les choses qu’ils tiennent à dire devant tout le monde sont des mots d’amour et de paix…
Nous avons fait une petite pause pour laisser la place au défilé de sacs à main « home made » puis la reprise a été détonante.
Claude François, largement réclamé par une grande majorité, était donc représenté à travers deux chansons. Des « Clodettes » et des « Cloclo » en masse pour m’accompagner.
Quelques duos originaux et inédits. Je pense notamment à Slimane dit « le beau gosse » qui a chanté Que je t’aime avec moi, mais je pense aussi à Pierre qui était ravi d’interpréter Les corons
et Lucie, sa chanson préférée, Hélène
, de son chanteur non moins préféré (après moi bien sûr…ah ah ah ), Roch Voisine.


Il est où le bonheur et quelques la la la la , ceux de Bubble Star, Pt. 1
de Laurent Voulzy et ceux de The Passenger
d’Iggy Pop pour conclure la fête de belle manière.
Mon copain Patrick s’est éclaté sur Toute la musique que j’aime et en fin d’après midi nous a tous régalé en faisant un numéro sur du Michael Jackson.
Car nous avons terminé cette belle journée par une heure d’ambiance discothèque sur des danses funky et franchement je me suis régalé de voir toutes ces belles personnes (résidents et personnel) danser avec bonheur!
Les «au revoir» sont toujours difficiles chez perce neige. J’ai du mal à les quitter et c’est idem pour eux, à l’image de ma copine Célia qui s’accrochait à ma portière de voiture, les larmes aux yeux, en me disant : « je suis tellement triste que tu partes Laurent. C’est trop court une journée ».
Vivement qu’on fasse une fête à l’extérieur aux beaux jours, comme celle de l’an passé par exemple.
Un immense merci à tous pour ce moment magique. Hélène, merci pour tout…
Louis-Marie, Julie, Lorie- Anne, Karine et Carine, Valérie , Célia, Slimane, Abdelaziz, les deux Pierre, Sophie, Marie, Lucie, Tony, Julien, Didier, Thierry, Victoire et vos amis… Je pense à vous très fort.
Et n’oubliez pas la fondation :