C’est l’histoire d’une famille… Une bien jolie famille qui fête les anniversaires ensemble. Ceux de Corinne (55ans) et ses deux filles, Delphine (30 ans) et Clémentine (25 ans). Ça se passait samedi 27 avril à la salle polyvalente de Quincy-Voisins et c’était vraiment chouette.

C’est aussi une histoire d’amitié. Celle qui me lie à Corinne et Didier, rencontrés à MAS (Maison d’accueil spécialisée) « La Clé des champs » où Clémentine est résidente.

L’an passé, ils m’avaient confié l’anniversaire de leur fille au sein de la Clé des champs  :

L’anniversaire de Clémentine

Cette année, Didier m’a demandé de bien vouloir assurer l’ambiance pour les anniversaires groupés de son épouse et de ses deux filles chéries.

C’est donc l’histoire d’une famille soudée autour de Clémentine qui est lourdement handicapée. Ce n’est donc pas n’importe quelle histoire d’amour familial.

Ce samedi 27 avril, je suis arrivé le coeur joyeux en fin de matinée pour installer ma sono dans la salle polyvalente de Quincy-Voisins. Didier m’y attendait avec un café de bienvenue.

Une fois le matériel branché, lors des essais de sons que l’on appelle ordinairement « balance son », j’ai bien senti comme une extrême résonance désagréable et me suis dit qu’en coupant toutes les reverbs (effets de réverbération sur la voix et la guitare) ça devrait aller une fois la salle remplie de personnes car c’est souvent le cas, le son est plus mat dans une salle pleine.

Bref, les invités sont arrivés entre 12h30 et…..tard.

L’apéro a donc duré longtemps puisqu’on attendait un maximum de monde pour passer à table. Je devais chanter à la fin du repas et en attendant j’avais mis une play-list en sourdine sur mon ordi, quoi que sourdine était un bien grand mot car même avec le volume au minimum, la résonance était toujours là, ce qui m’inquiétais pour la suite car je connais le volume sonore que j’utilise d’habitude lors d’une animation.

Nous avons profité de l’apéro pour faire une photo de famille, comprenez par là Corinne et Didier, Delphine et Adrian (son compagnon), Clémentine, et…moi.

Cette histoire de famille soudée est aussi l’histoire d’amis soudés à celle-ci. A cette occasion, j’ai eu le plaisir de retrouver Françoise et Claude que je connaissais un peu, et de découvrir Pascal et son épouse Patricia. Deux couples d’amis de Corinne et Didier, des gens épatants. J’étais d’ailleurs à leur table pour déjeuner et c’était bien agréable.

Avant le dessert je me suis dirigé vers ma guitare et mon micro casque, je les ai branchés et j’ai commencé à chanter dans la salle en espérant (comme toujours) faire chanter l’assistance. Globalement ça a bien suivi.

J’ai fait un peu « chansons à la demande » pour faire plaisir. Une dame m’a demandé du Julien Clerc, je lui ai donc joué ma chanson préférée: Le patineur.

Je me suis vite rendu compte que le son n’allait pas du tout mais j’ai quand même insisté avec la guitare branchée et le micro. La salle était certainement trop grande par rapport aux nombres de personnes…

Quelques chansons de Michel Delpech, Marc Lavoine, Joe Dassin pour faire chanter tout le monde.

Les deux copains que sont Pascal et Claude sont venus spontanément et courageusement  chanter « les copains d’abord » au micro.

Les Clodettes se sont démenées pour assurer une belle ambiance sur cette année là de Claude François.

Puis j’en ai eu vite ras le bol de ces histoires de « mauvais son » alors j’ai tout débranché (j’aurais dû le faire plus tôt) et j’ai continué en acoustique, guitare/voix « unplugged ».

J’ai distribué quelques textes pour que tout le monde puisse chanter ensemble, notamment les paroles de Résiste de France Gall et Hotel California d’Eagles.

J’ai continué avec des titres comme « another brick in the wall » de Pink Floyd.

Beaucoup de jeunesse présente, tous très sympathiques, même s’il faut avouer que ce ne sont pas les rois de la participation aux chansons (ah ah ah).

Seule Sarah est venue chanter au micro – Talking about revolution – célèbre tube de Tracy Chapman en duo avec moi et je crois que tout le monde a apprécié. Il faut avouer qu’elle chante bien Sarah et qu’elle est très à l’aise.

Enfin quand je dis au micro ce n’est pas vrai, c’était devant le pupitre mais plus rien n’était sonorisé.

Beaucoup de jeunes donc (trentenaires comme leur amie Delphine) et du coup beaucoup d’enfants ce samedi, dont Matis, bébé de 7 mois, super mignon, qui m’a offert de biens jolis sourires quand je lui ai chanté Pirouette cacahouète, d’ailleurs cet enfant là sourit tout le temps, un vrai bonheur.

Ensuite est venue l’heure du dessert, des gâteaux, des « joyeux anniversaire » endiablés chantés pour les trois anniversairées concernées.

Je n’ai pas de photos de tous les gâteaux. Je veux juste vous montrer celui qui était destiné à Clémentine. C’est l’oeuvre de Sylvia, une amie de Delphine et franchement j’ai trouvé ce gâteau très très joli, voyez un peu… Bravo Sylvia

Clémentine justement parlons en un peu. « Clem » pour les intimes n’aime pas vraiment quand il y a trop de monde, trop de bruit, trop de tout. Je lui ai joué, rien que pour elle, la chanson que je lui chante à chaque fois que je la vois, Pour un flirt de l’ami Delpech.

Clémentine est restée très attentive. Une fois de plus, son regard m’ a donné des ailes…. J’ai beaucoup de chance de pouvoir jouer de la guitare et chanter pour « Clem »  et ses amis dans les MAS ou les Foyers. J’ai tendance à croire que cette chanson dite « légère » des années 70 a quand même un sacré pouvoir, notamment sur une population souffrant de handicap.

Après cela, j’ai mis en route une play list de gros tubes dansants et beaucoup se sont défoulés sur la piste.

Je n’ai pas parlé de la famille proche de Didier ou Corinne. J’ai découvert la plupart d’entre eux ce samedi et les ai beaucoup appréciés, par exemple: Isabelle (soeur de Corinne), Sylvain (frère de Didier), Serge (papa de Didier), et puis Delphine et Adrian bien sûr, des gens vraiment sympas. Je ne peux pas les citer tous, désolé…

Et puis ce samedi, j’ai revu ma copine Renée (on s’est rencontrés souvent), la grand mère de Clémentine et Delphine. Renée est une artiste peintre talentueuse et j’aime beaucoup cette personne là.

Elle m’ avait caché ses talents de danseuse et s’est bien défoulée sur les tubes d’Earth Wind and Fire ou de Kool and the gang.

Puis les gens sont partis petit à petit. Tout le monde est venu me remercier avant de quitter la salle et j’ai trouvé cela très touchant, vraiment.

Le noyau dur familial et amical est resté jusqu’au bout, et moi je suis reparti heureux de cette journée.

C’est donc l’histoire d’une famille qui a passé une belle journée, en famille, entre amis, en musique, Une bien jolie famille au sens large que je suis bien fier de connaître.