C’est encore dans les étages que j’ai déambulé, guitare en bandoulière, au coeur de la résidence Catherine Labouré ce lundi 26 octobre.
Nous avons pris l’habitude depuis le déconfinement de nous retrouver en petits groupes dans chaque unité de chaque étage de l’établissement.
Le troubadour à visière des temps modernes que je suis distille donc ses notes de musique dans les couloirs de cette belle résidence parisienne faisant partie de l’association Monsieur Vincent.
http://www.monsieurvincent.asso.fr
Monique, l’excellente animatrice de la maison, que je connais depuis 7 ans, m’accueille toujours avec grâce, me laisse le temps de déguster mon café avant de la suivre dans les étages, et me déniche depuis quelques mois une visière à la taille de ma grosse tête.
Nous commençons toujours par le 5 ème étage et descendons progressivement pour mettre un peu de soleil dans les coeurs des résidents qui en ont vraiment besoin. Le temps leur parait tellement long et presque tous ont ce même discours : « vivement qu’on retrouve une vie normale »
Quand je dis « nous » mettons du soleil dans les coeurs, je veux dire par là que Monique mets autant de sourires sur les visages des « têtes blanches » que moi. Pour moi c’est plus facile, j’ai la guitare et ma voix, son atout à elle c’est tout l’amour qu’elle porte aux gens.
Allez, visière anti postillon devant le visage, mains désinfectées 10 fois, guitare accordée en bandoulière, le troubadour est prêt, c’est parti pour une visite musicale en étages. Je vous emmène…
Au cinquième, il y a l’unité protégée qui est toujours mon unité préférée. Les résidents sont très réceptifs à la musique et commencent à bien me connaître, à l’image d’Annick qui danse et chante avec bonheur.
A l’autre bout du couloir, une unité très sympa également, celle de mon copain Vincent qui laisse éclater sa joie lorsqu’il me voit, et une jolie résidente de 101 ans qui connait toutes les chansons d’Edith Piaf.
Au quatrième j’ai retrouvé ma copine Anne-Marie que je connais depuis longtemps car elle était à la résidence Antoine Portail (Paris 6) avant d’intégrer celle-ci.
Au troisième, personne ne nous attendait hélas. C’est l’étage des Soeurs et elles semblaient avoir d’autres occupations.
Au second, ça a eu du mal a démarré mais grâce à la présence et au dynamisme des bénévoles les résidentes ont participé en dansant sur pas mal de chansons.
Au premier j’étais très attendu et c’est toujours un moment très agréable avec mes copines de cet étage. Elles chantent avec bonheur et les discussions que nous avons entre les chansons sont très sympas et souvent drôles ! J’étais heureux de retrouver Elisabeth (résidente rencontrée lors de mon dernier passage) et de faire connaissance avec Eliane (nouvelle résidente très sympa).
De retour au rez de chaussée, je me suis changé, ai discuté deux minutes avec Monique et suis reparti chez moi, heureux de cette journée passée dans cette belle et sérieuse résidence, qui, je le rappelle, fait partie de l’association Monsieur Vincent. D’ailleurs cette semaine je ne fais que des « Monsieur Vincent », Mercredi à St Joseph (Louveciennes), jeudi à L’ASF (Fontenay) et vendredi à Ste Anne d’Auray (Chatillon).
Prochain rdv à l’ehpad Catherine Labouré le 23 novembre, en croisant les doigts pour que la crise sanitaire ne dégénère pas. Les résidents des ehpad ont vraiment besoin de ces moments festifs !
Et puisqu’on parle de cette belle association, le mot de la fin appartient à St Vincent de Paul :
« L’amour est inventif jusqu’à l’infini »
