Les anniversaires à Ste Geneviève se font en début de mois. C’est la raison pour laquelle j’y étais ce lundi 3 mars, pour célébrer les anniversaires de février.
C’est une bonne idée qu’a eu Bérangère, la bien aimante animatrice de cette maison labellisée « association Monsieur Vincent ». Célébrer les anniversaires du mois passé en tout début du mois d’après. Les dernières semaines de chaque mois n’étant pas extensibles cela permet d’avoir plus facilement des intervenants – souvent très sollicités en fin de mois et j’en sais quelque chose – libres pour venir animer les rituels anniversaires mensuels.
Nous avons programmé à l’avance mes passages dans cette résidence. En 2025 les résidents me verront quatre fois : en mars, en juin, en octobre et en décembre.
La route est longue pour aller de chez moi à Nanterre mais en me rapprochant de cette ville qui m’a vu naître, je pense à mes grands parents maternels, à mon père trop tôt disparu et à ma maman qui m’a mis au monde tout près de la résidence Ste Geneviève.
Cette résidence moderne est située au coeur du « vieux » Nanterre, celui où mon papa a certainement flâné sur le chemin de l’école, à deux pas de la maison de ses parents (maison démolie lors de la création de la portion A86/duplex).
Mes visites à Nanterre me permettent donc aussi de revisiter une partie de mon enfance.
Ce lundi 3 mars c’est par un temps printanier que j’ai circulé sur ces axes bien encombrés (N104, A4, A86), ce qui est toujours mieux que sous la pluie battante (il faut bien positiver un peu).
J’aime arriver assez en avance pour avoir le temps de prendre un café et jauger l’assistance qui s’installe pour vaincre un peu mon trac. J’aime aussi dire trois mots à ceux que je reconnais.
Je suis arrivé à 14h15
Accueilli très gentiment par Sylvie (accueil) et Bérangère – citée plus haut – qui m’a offert un café.
J’ai retrouvé ma copine Rose qui était déjà installée au premier rang. Rose est non voyante mais dès qu’elle a entendue ma voix elle a sourit en disant « bonjour Laurent ». Une autre non voyante que j’aime aussi beaucoup, Pépita, est venue s’assoir à côté de Rose, puis Marie Thérèse et Denise sont venues compléter le tableau des groupies du premier rang.
Deuxième et troisième rangs pas mal non plus au niveau groupies, à l’image de Jeanine, Inge et Christiane , nouvelle venue très sympa.
Mon copain Jean Claude était là et j’étais franchement heureux de le voir. Jean-Claude a été batteur et du haut de ses 93 ans il l’est toujours et il a toujours cette envie de jouer, alors il tape sur son déambulateur avec ses baguettes. Il joue bien, il est en rythme et très à l’écoute. Quand je « calme » un peu il suit, les fins de morceaux il est hyper en place… j’adore jouer avec mon copain Jean-Claude. Cette fois-ci il a ajouté « une cymbale » à sa batterie de fortune – un couvercle de casserole qu’il a judicieusement attaché à une poignée de son déambulateur ! Trop fort ! On s’est bien marré tous les deux.

Côté répertoire nous avons navigué entre les années 60, les chansons d’Edith Piaf (pour faire plaisir à Jean Claude qui l’a connue) et quelques beautés du 18 ème ou 19 ème siècle.
Un hommage à Michel Delpech (toujours le chouchou des Ehpad) avec deux chansons : Le Chasseur et Pour un flirt.
Il était temps de célébrer les anniv de février.
Marie-Thérèse, Inge, Pépita, Christiane et un monsieur très souriant dont j’ignore le prénom étaient aussi à l’honneur.

Une résidente de 103 ans a également célébré son anniv, un peu dure de l’oreille mais tout sourire.
J’ai dédicacé une carte-photo à mon copain Jean-Claude qui m’a accompagné sur toutes les chansons. C’est au moins la quatrième ou cinquième dédicace que je lui fais. Il est ravi !
J’ai salué toutes mes groupies avant de quitter l’établissement. Bérangère m’a raccompagné jusqu’à la voiture.
Prochaine visite début juin pour les anniversaires de mai.
crédits photos : Bérangère (merci)